
Si tu savais, tendre et douce Laïka
Combien tous nous manque déjà
Combien ton absence est cruelle
Nous t’aimions tellement, ma belle
Il n’est pas un seul instant
Ou ton regard attendrissant
N’apparaisse en notre mémoire,
Accroissant notre désespoir.
Penser ne plus jamais te revoir
Et à jamais ne plus pouvoir
Te caresser et te câliner
Meurtri sans fin nos coeurs blessés.
Plus jamais tu ne souffriras
Plus jamais on ne te consolera
C’est à nous, maintenant, de souffrir
A chacun de nos souvenirs
Rien ne peut nous consoler
De ton départ précipité
Petit coeur, en te perdant
Nous avons perdu un enfant.
Tu es partie en emportant
Le bonheur que durant huit ans
Tu nous a chaque jour apporté
Nos coeurs sont à présent vidés.